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Lettre et pétition au Ministre de l’Éducation Nationale

pour lui demander ce qu’il est advenu du mathématicien Maurice Audin

(Cette pétition date de 2005. Elle a été laissée ici pour mémoire, car en 2013, Maurice Audin est toujours réputé s’être évadé.)

Maurice Audin, mathématicien à Alger, après avoir été arrêté par les parachutistes du général Massu le 11 juin 1957, a disparu. Il était âgé de vingt cinq ans et père de trois enfants. Nul ne l’a revu.

L’enquête du Comité Audin menée par Pierre Vidal-Naquet a établi que Maurice Audin est mort sous la torture et que cette évasion était une mise en scène. Malgré plusieurs actions judiciaires, l’État français ne l’a toujours pas reconnu.

Les crimes commis durant la guerre d’Algérie sont couverts par l’amnistie. Mais la vérité sur ce qu’est devenu Maurice Audin, ainsi que tous les autres disparus, nous est toujours cachée.

L’action proposée est d’envoyer une lettre au Ministre de l’Éducation Nationale.

Sérigraphie d’Ernest Pignon Ernest représentant Maurice Audin.

Elle a été collée sur des murs d’Alger en avril 2003, le visage a été gratté par une main inconnue

Pourquoi une nouvelle campagne pour Maurice Audin?

La lettre et la pétition suivantes sont des suggestions. Vous pouvez écrire directement au ministre à l’adresse indiquée.

Une pétition a été faite.

Bibliographie et pointeurs

Contacts

Le prix Maurice Audin de mathématiques

Le 26 mai 2004, une place Maurice Audin est inaugurée à Paris :

Maurice Audin, le militant assassiné    (format pdf)

Le 19 juin 2007, Josette Audin envoie une lettre ouverte à Nicolas Sarkozy, président de la République :

La vérité pour Maurice Audin    (format pdf)

Nathalie Funès publie le 1er mars 2012 un texte du colonel Godard affirmant que le lieutenant Charbonnier n’était pas le meurtrier de Maurice Audin. Il désigne l’agent d’exécution, mais Nathalie Funès efface le nom...

Révélations sur l’affaire Audin (Le Nouvel Observateur, 1er mars 2012)    (format pdf)

La famille Audin révèle l’extrait complet du manuscrit de Godard :

Il désigne le sous-lieutenant Garcet, aide de camp de Massu, puis adjoint d’Aussaresses    (Manuscrit du colonel Godard au format pdf)

Lors de la remise du prix Audin, le 22 juin 2012, Jean-Luc Einaudi a rappelé comment les droits de police et de justice avaient été remis en mars 1956 à l’armée par le gouvernement Guy Mollet où François Mitterrand était ministre de la justice :

Toi qui entres à la BNF, n’oublie pas Fernand Iveton   (format pdf)

Le 6 août 2012, Josette Audin écrit à François Hollande, président de la République. Elle lui demande de prononcer :

« une condamnation ferme de la torture et des exécutions sommaires commises par la France pendant la guerre d’Algérie. »    (format pdf)

Suite à son voyage en Algérie, où il se limite à reconnaître les « souffrances infligées par la colonisation » (Le Monde, 20 décembre 2012), François Hollande fait remettre des archives à Josette Audin, mais ne reconnaît rien quant à la responsabilité de l’État :

Affaire Maurice Audin : « L’ouverture des archives est avant tout symbolique » (Le Monde, 17 décembre 2012)    (format pdf)

Le président Hollande répond à Josette Audin    (format pdf)

Michèle Audin a écrit un livre sur son père, Une vie brève, L’arbalète, Gallimard, 2012. Catherine Simon lui a consacré un article :

Michèle Audin, géomètre du souvenir   (format pdf)

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